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Vendredi ! et samedi 9 novembre – Festival Féministe toi-même à la Tour à Plomb à 1000 Bruxelles

Rendez-vous les 8 et 9 novembre 2024 au Centre Tour à Plomb pour la 11e édition de notre festival préféré…

Avec un programme de rêve : https://feministetoimeme.be/programme-2024/

Dont : Tulitu présente le samedi 9 novembre à 18h : Douce Dibondo + Gia Abrassart

photo @Elijah Ndoumbe

Rencontre (1h)

Comment dire la rage qui nous habite face aux violences structurant nos vies et nos intimités ? En dialogue avec la journaliste et militante décoloniale Gia Abrassart, elle reviendra sur ses combats et ses engagements au travers de sa poésie et ailleurs.

La rencontre sera suivie d’une séance de dédicace.

Journaliste française d’origine rwandaise, militante afroféministe queer, Douce Dibondo est l’autrice de l’essai «La Charge Raciale, Vertige d’un silence écrasant” (fayard) ainsi que de deux recueils de poésie, dont le tout récent «infra/seum» dont elle dit qu’il est la poésie de la colère. Elle est cocréatrice du podcast «Extimité».

Créatrice de synergies et de rencontres, Gia Abrassart est journaliste culturelle décoloniale. Elle a porté le projet «Café Congo», co-fondé le «Collectif Warrior Poets» et co-dirigé l’ouvrage «Créer en postcolonie 2010-2015».

Réservation obligatoire : https://feministetoimeme.be/tulitu-presente-douce-dibondo/

Mercredi 23 octobre à 18h au Grand Hospice – Rencontre avec l’autrice Mardi Forestier

Pour réserver : https://www.eventbrite.be/e/rencontre-avec-lautrice-mardi-forestier-tickets-1028111147117?aff=oddtdtcreator

Bienvenue à Mardi Forestier pour une rencontre autour de son deuxième roman Harde publié aux éditions trouble.

Harde est une romance revisitée aux accents de récit initiatique avec les personnages de la Comedia Dell’Arte – Pierrot, Colombine et Arlequin. L’histoire débute dans une teinturerie produisant son propre “jaune purrey” à partir de l’urine de vaches nourries de feuilles de mangue. Colombine y est lavandière aspirant à l’envol, Pierrot utilise les pigments pour peindre. Leur quête de liberté les amènera à croiser Arlequin, fauconniaer non-binaire exaltae. Harde est un triangle amoureux joyeux où jeux de domination fluctuent. Ponctué des chansons de Beth Gordon, ce roman explore la métamorphose, mêlant le réalisme au merveilleux à la manière de l’Orlando de Woolf ou de la fable populaire.

Mardi Forestier vit et travaille à Bruxelles, après des études artistiques à l’ENSBA (Lyon) et à l’ESAAA (Annecy). Son travail d’écriture mêle poésie, science-fiction et imaginaire, oscillant entre prose sonore et narration. Pétrie de néologismes, fourmillante et ornementale, son écriture vise à anticiper le futur de la langue. En 2023, elle publie Les Lichennes (ESAAA éditions), formidable roman d’anticipation enraciné dans les écologies queers. Elle écrit et dirige depuis cinq ans le fanzine de poésie Mamma Rassise et fait partie de La Satellite, collective d’artistes et plateforme curatoriale basée à Bruxelles, qui travaille autour des féminismes dans la science-fiction contemporaine.

La rencontre sera animée par Ariane Herman.

La rencontre aura lieu à la salle Gansbeek au Grand Hospice (7 rue du Grand Hospice à 1000 Bruxelles)

Avec le soutien de la

Jeudi 17 octobre à 18h30 – Rencontre avec Chacha Enriquez à propos de l’essai “Sexualités et dissidences queers”

Pour réserver : https://www.eventbrite.be/e/rencontre-avec-lactiviste-queer-chacha-enriquez-tickets-1028095069027?aff=oddtdtcreator

Bienvenue à Chacha Enriquez qui a coordonné l’essai Sexualités et dissidences queers paru aux éditions du Remue-Ménage.

À la jonction des savoirs universitaires et militants, ce livre entend démystifier l’emprise qu’exercent les normes sur nos sexualités. L’ordre sexuel comporte un ensemble de règles souvent tacites régulant les dimensions les plus intimes de nos vies. De quoi est-il constitué? Et surtout, qu’a-t-il comme effet sur certain·es membres de la société?

Cet ouvrage collectif réunit des personnes qui réfléchissent à la libération des pratiques sexuelles et amoureuses à partir de la sociologie, de la sexologie, du travail social ou d’une perspective de terrain. Il permet une rare prise de parole commune de dissident·es sexuel·les autour des bisexualités, du plaisir, de la culture du consentement, du sexting, du travail du sexe, du cruising gai, de la pornographie, du polyamour, de l’éducation à la sexualité, du chemsex, du BDSM et de l’asexualité.

Face au backlash anti-LGBTQ+, nous refusons d’être écrasé·es, nous refusons de disparaître.

Avec des textes de MP Boisvert, mathilde capone, Marianne Chbat, Julie Descheneaux, Chacha Enriquez, Jorge Flores-Aranda, Blake Gauthier-Sauvé, Marie Geoffroy, Stéphanie Gingras-Dubé, Adore Goldman, Julie Lavigne, Miko Lebel, Hugues Lefebvre Morasse, Sabrina Maiorano, Mélina May, Rossio Motta-Ochoa, Alex Nadeau, Gabrielle Petrucci, Gabrielle Richard, Em Steinkalik et Gui Tardif.

Chacha Enriquez est enseignant.e en sociologie au collégial et chargé de cours à l’UQAM, membre de l’Iref.  Iel est également activiste queer depuis une vingtaine d’année. Sa spécialisation porte sur les études queers, 2ELGBTQIA+ et féministes. 

Iel est activiste queer depuis une vingtaine d’années.

La rencontre sera animée par Ariane Herman.

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Mardi 8 octobre à 18h – Rencontre avec l’autrice brésilienne Leticia Nascimento

Pour réserver : https://www.eventbrite.be/e/rencontre-avec-lautrice-bresilienne-leticia-nascimento-tickets-1028069512587?aff=oddtdtcreator

Bienvenue à l’autrice brésilienne Leticia Nascimento pour nous parler de son livre “Le transféminisme Genres et transidentités” paru aux éditions Anacaona.

Reprenant la célèbre confrontation Ne suis-je pas une femme ?, l’autrice trans Leticia Nascimento interroge : Et moi, ne puis-je pas être une femme ?

Si on ne naît pas femme mais qu’on le devient, alors le transféminisme a toute sa place dans le mouvement féministe.

Cet essai appelle à la reconnaissance des transidentités – dont la construction n’est pas plus « artificielle » que l’identité cisgenre – et s’oppose aux discours pseudo-scientifiques sur la transidentité comme déviance ou pathologie.

Dénonçant l’inégalité de traitement entre femmes cis et transgenres (tandis que les unes peuvent se faire refaire la poitrine comme elles l’entendent, les autres doivent passer par l’évaluation d’équipes multidisciplinaires), l’autrice insiste sur l’importance de l’autodétermination (« Nous par nous-mêmes ! ») comme marque de refus du CIStème. Se basant sur une pensée décoloniale et intersectionnelle, sa réflexion pluralise les sujettes du féminisme, en incluant d’autres corps et identités de genre qui ne répondent pas à la binarité homme/femme.

Leticia Nascimento, professeure universitaire, qui s’autodéfinit femme noire, grosse et trans, fait des ponts entre les différents systèmes d’oppressions. Invitant à l’empathie, sa réflexion pousse les personnes cisgenres à s’interroger sur leur identité et leurs privilèges cis, tout en encourageant l’empouvoirement des personnes transgenres.

La rencontre sera animée par Ariane Herman et l’éditrice Paula Anacaona assura l’interprétation.

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Vendredi 4 octobre à 19h au Grand Hospice – Rencontre avec l’autrice Audrée Wilhelmy

Pour réserver : https://www.eventbrite.be/e/rencontre-avec-lautrice-audree-wilhelmy-tickets-1009521986437?aff=oddtdtcreator

Bienvenue à l’autrice québécoise Audrée Wilhelmy à l’occasion de la parution au Tripode de son dernier roman Peau-de-sang.

Si vous connaissez TULITU depuis sa création en 2015, vous savez que nous adorons les romans d’Audrée Wilhelmy qui nous fascine par son univers onirique emprunt de sensualité.

Autrice et artiste, Audrée vit au Québec dans une ancienne maison au milieu des bois de la région de Lanaudière. Elle est notamment l’autrice des roman Les Sangs, Le Corps des bêtes et Blanc Résine, publiés en France au éditions Grasset. Peau-de-sang est son premier roman publié au Tripode.

Dans Peau-de-sang, une femme dans sa boutique tient les secrets d’une petite ville. Elle voit passer chez elle les hommes venant chercher plaisir et réconfort, les jeunes filles qu’elle initie aux savoirs des femmes et parfois même des femmes en quête de réponses. Sorcière, gardienne, prostituée, Peau-de-sang tisse les âmes et les saisons qui passent.

La rencontre sera animée par Ariane Herman.

Adresse de la rencontre : Grand Hospice, salle Gansbeek Rue du Grand Hospice 7 à 1000 Bruxelles

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TULITU au Poetik Bazar du 20 au 22 septembre aux Halles de Schaerbeek

Le Poetik Bazar, marché de la poésie de Bruxelles, revient pour une quatrième édition ces 20, 21, 22 septembre 2024 aux Halles de Schaerbeek.

TULITU tiendra le stand des maisons d’édition québécoises La Peuplade, le Quartanier, Boréal, Le Noroît, Mémoire d’encrier, Editions le Passage, Poètes de brousse, les Herbes rouges, Hannenorak, Ta mère, La maison en feu,la courte échelle et Editions du Quartz.


Venez rencontrer des autrices et des éditeurices venus du Québec pour l’occasion!

Pour toutes les infos sur Poetik Bazar : https://www.poetikbazar.be/fr

Avec le soutien de Québec Edition

Jeudi 19 septembre à 19h30 au Grand Hospice – Rencontre avec l’autrice Yara El-Ghadban

Réservation souhaitée : https://www.eventbrite.be/e/rencontre-avec-lautrice-yara-el-ghadban-tickets-988710849767?aff=oddtdtcreator

Bienvenue à l’autrice, Yara El-Ghadban, à l’occasion de la parution chez Mémoire d’encrier de son quatrième roman, La danse des flamants roses.


Les mots de Yara : “J’ai écrit le roman La danse des flamants roses pour mes deux filles, Kynda et Zadah. Je voulaisleur offrir l’histoire avec sa beauté et ses blessures, mais aussi l’avenir. Un avenir où la Palestine
est synonyme de vie, de toutes les possibles vies, humaine, végétale, animale. Je refuse de leur
léguer une planète mourante, gangrenée par la guerre et la haine. Comment créer un monde à la
hauteur de nos rêves si on ne l’imagine pas d’abord ?
La danse des flamants roses se déroule en Palestine, dans la Vallée de la mer Morte. Je voulais
partir du lieu le plus improbable – la Vallée de la mer Morte – pour imaginer une nouvelle
société, une nouvelle vie, un lieu débordant de vie.
La danse des flamants roses fait dialoguer humains et vivants. J’ai écrit en pensant à l’écrivaine
Vinciane Despret, avec qui je partage la conviction qu’il n’y aura aucun avenir pour l’humanité
sans les vivants. Il faut abandonner la volonté de tout posséder, de tout maîtriser. S’intégrer
réellement au cercle des vivants afin de retrouver la langue commune de tous les vivants.
La danse des flamants roses est une utopie imparfaite. Je me suis inspirée de l’écrivaine Ursula
K. Le Guin en imaginant une utopie imparfaite, ambivalente, une utopie où l’on accepte nos
failles, où l’on vit avec le passé, le présent et l’avenir. Pas de tabula rasa, ni de lieu idéal dans La
danse des flamants roses, mais plutôt un lieu vivant, où l’on accueille nos fantômes.
J’ai imaginé la fin pour mieux écrire le début. Ce roman est un début. J’ai écrit La danse des
flamants roses avant la pandémie, avant le génocide à Gaza.
Pour moi, le temps de la littérature est un temps libre et absolu. Et les rêves, à mes yeux, se
doivent d’être aussi libres et absolus.
Aucune actualité, aucune guerre, aucune géographie ne pourra me dicter le monde dont je rêve,
pour moi, pour mes enfants, pour nous.”

Yara El-Ghadban est romancière et anthropologue. Elle est l’autrice de trois romans parus chez Mémoire d’encrier : L’ombre de l’olivier, le parfum de Nour et Je suis Ariel Sharon. Elle a aussi coécrit avec Rodney Saint-Eloy l’essai Les racistes n’ont jamais vu la mer.

La rencontre sera animée par Ariane Herman.

Adresse de la rencontre : Grand Hospice, salle Gansbeek Rue du Grand Hospice 7 à 1000 Bruxelles

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Mercredi 26 juin à 18h – Rencontre suivie d’une dédicace avec Elise Thiébaut et Elléa Bird

Pour réserver : https://www.eventbrite.be/e/rencontre-suivie-dune-dedicace-avec-elise-thiebaut-et-ellea-bird-tickets-912115069727?aff=oddtdtcreator

Bienvenue à Elise Thiébaut et Elléa Bird pour une double actualité : la BD Vierges La folle histoire de la virginité (Le Lombard) et Ceci est mon temps, un essai édité par le Diable Vauvert.

 Le Lombard à propos de la BD Vierges La folle histoire de la virginité :

“En partant de sa propre expérience, Élise Thiébaut explore avec Elléa Bird (dessinatrice) le tabou de la virginité. Pourquoi est-il si important dans l’Histoire et dans la plupart des cultures ? Que nous dit-il de la condition des femmes, de la sexualité, des religions et de la science ?

Une épopée passionnante et drôle, où se croisent les vestales romaines, la Vierge Marie, la grande Artémis mais aussi Jeanne d’Arc et Britney Spears ! Et qui dévoile les dessous d’un mythe toujours puissant, plus riche de sens qu’on l’imagine.”

Le Diable Vauvert à propos de l’essai Ceci est mon temps :

“Sept ans après Ceci est mon sang, qui pulvérisait le tabou des règles, Élise Thiébaut s’attaque à la ménopause, et le moins qu’on puisse dire, c’est que les surprises sont encore une fois au rendez-vous. Au fil de l’Histoire, des cultures et des coutumes, cet essai très documenté qui se lit avec délectation dévoile les dessous méconnus de la ménopause, mais aussi de l’andropause. Du « deuxième printemps » que serait, dans la tradition chinoise, la ménopause, aux plus récentes péripéties sur les hormones, les greffes testiculaires ou la vie des orques, on découvre les pouvoirs de la femelle et les racines du mâle.”

Élise Thiébaut est journaliste et autrice. Elle a notamment publié Ceci est mon sang, petite histoire des règles, de celles qui les ont et de ceux qui les font en 2017 (la Découverte), suivi de Les Règles, quelle aventure (La Ville brûle) à destination des ados, avec Mirion Malle. Elle a ensuite publié en 2019 Mes Ancêtres les Gauloises, une autobiographie de la France (la Découverte), puis L’Amazone verte, une biographie sur Françoise d’Eaubonne et Au bonheur des vulves avec la sage-femme Camille Tallet (Leduc) en 2021.

Elléa Bird est titulaire d’une licence en littérature anglaise. Lyonnaise d’adoption, elle intègre ensuite l’École de dessin Émile Cohl. De ses flacons d’encre et de sa tablette graphique naissent très vite ses premières bandes dessinées. En 2017 paraît Molière dans la collection Les classiques en BD (Casterman), Le fantôme de Canterville en 2018 (Jungle), Hippie Trail (Steinkis) en 2020 et Se jeter à l’eau en 2022 (Jungle) ainsi que des illustrations pour des romans jeunesse chez Bayard, Hachette et Hatier.

La rencontre sera animée par la journaliste Manon Legrand et sera suivie d’une séance de dédicaces.

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Jeudi 20 juin de 18h à 20h – Dédicaces avec Joanna Lorho

Pour réserver : https://www.eventbrite.be/e/dedicaces-avec-joanna-lorho-tickets-911358847847

Bienvenue à l’illustratrice Joanna Lorho pour une séance de dédicaces de l’album jeunesse Le hibou abasourdi scénarisé par Marzenna Sowa, édité par les Editions de la Pastèque.

Sur la branche d’un grand arbre, au milieu de la nuit, un hibou n’en finit plus de contempler le silence. Alors que tous les animaux de la forêt immense semblent endormis, il se pose, continuellement, la même question : pourquoi suis-je le seul à rester éveillé ? Incapable de fermer l’œil, il décide un beau matin de se lancer dans une quête de réponses. Chemin faisant, il crée toute une commotion parmi les animaux qu’il rencontre, avant de comprendre que, finalement, rien ne l’oblige à faire comme les autres… 

Joanna Lorho dessine aujourd’hui pour la bande dessinée et l’illustration après avoir fabriqué 2,3 films d’animation maison. Elle cultive des petits projets musicaux à la voix et au piano, et enseigne à l’ERG depuis une dizaine d’années. Originaire de Bretagne, elle vit et travaille depuis 20 ans à Bruxelles. Le Hibou abasourdi est son premier livre jeunesse édité aux éditions de la Pastèque.

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles