Monthly Archives: April 2019

Mercredi 12 juin à 19h Rencontre et dédicaces avec Mirion Malle

Mirion Malle est dessinatrice et autrice de bande dessinée, préoccupée par les questions du genre et du féminisme.
Elle est l’autrice de Commando Culotte (l’analyse des séries télé sous l’angle féministe), les dessous du genre et de la pop culture (Ankama, 2016) et de La ligue des super féministes (la ville brûle, 2019). Elle a également illustré un ouvrage de référence pour ados sur les règles intitulé Les règles, quelle aventure ! (textes d’Elise Thiébaut, La ville brûle, 2017).

Mercredi 5 juin à 19h – Rencontre et dédicaces avec Claire Duplan

Claire Duplan est illustratrice et autrice de bande dessinée.
En 2016, elle est diplômée de l’École nationale supérieure des Arts décoratifs avec son projet de fanzine féministe None of my Jelly Roll, qui, sous forme de BD et de photos-romans, compile récits, témoignages et regards sur l’actualité.
Elle nous livre une imagerie féministe contemporaine qui conjugue affirmation radicale, couleurs et légèreté.

Camel Joe est son premier album de bande dessinée, disponible aux Éditions Rue de l’échiquier : “Quand une jeune femme s’invente une alter ego justicière pour s’insurger contre le sexisme de notre société”.

Après la rencontre, Claire se fera un plaisir de dédicacer sa BD autour d’un verre de l’amitié.

Mardi 28 mai à 19h Rencontre avec Eric Plamondon

Bienvenue à la rencontre avec l’auteur québécois Eric Plamondon à l’occasion de la parution de son roman Oyana chez Quidam Editeur et de 1984 paru chez Le Quartanier Éditeur. Son dernier roman traite des liens entre le Québec et le pays basque.

Né au Québec en 1969, Éric Plamondon a étudié le journalisme à l’université Laval et la littérature à l’UQÀM (Université du Québec à Montréal). Il vit aujourd’hui à Bordeaux et a publié aux éditions Le Quartanier au Canada la trilogie  1984, composée de Hongrie-Hollywood Express, Mayonnaise, et Pomme S ainsi, une novela intitulée Ristigouche.

Il a publié également Taqawan chez Quidam.

Avec le soutien de la Délégation générale du Québec à Bruxelles

Mercredi 22 mai à 19h Rencontre avec l’autrice Djamila Ribeiro

Bienvenue à Djamila Ribeiro, philosophe brésilienne et activiste, grande théoricienne du féminisme noir et de la pensée décoloniale. Elle a préfacé Angela Davis par exemple dans son édition brésilienne, a également été Secrétaire chargée des droits humains à la mairie de São Paulo, a été invitée à l’université d’Oxford, de Columbia, et elle a des centaines de milliers de suiveurs sur les réseaux sociaux.
Elle associe très intelligemment activisme politique, lutte anti-racisme, anti-sexiste, avec aussi une approche de classe. Elle est devenue une figure essentielle du débat public sur le sujet de la norme hétérosexuelle/masculine et blanche, sur les mouvements identitaires et aussi l’activisme sur les réseaux sociaux.

La rencontre sera animée par Caroline Godart.

Ce printemps, Anacaona Editions publie deux essais de Djamila Ribeiro :

Le féminisme noir – Chroniques du Brésil réunit des articles où Djamila Ribeiro propose des discussions sur les origines du féminisme noir, le racisme et la mobilisation sur les réseaux sociaux, par exemple. Elle évoque également des situations du quotidien – intolérance, mythe du métissage, place de la femme dans les médias, attaques envers des célébrités comme Serena Williams, pour aborder des concepts comme l’autonomisation des femmes et l’intersectionnalité.
En plus de ces articles, le livre comporte également un court essai autobiographique où l’auteure, à travers son enfance, pose la question de la mise sous silence de la culture noire.
C’est un livre d’accès facile, accessible à tous les non-initiés.

La place de la parole noire est un essai philosophique, qui questionne qui a droit à la parole dans une société où la masculinité, la blanchité et l’hétérosexualité sont la norme.
Le concept mis en avant par Djamila, “la place de la parole”, déstabilise les normes en vigueur et souligne l’importance de rompre cette voix unique, dans l’objectif de favoriser une multiplicité de voix.
Cet essai affirme l’urgence de briser les silences institués en expliquant simplement ce concept, tout en vulgarisant la production intellectuelle d’autres femmes noires (elle évoque Judith Butler, Simone de Beauvoir, Gayatri Spivak, etc.). Penser à d’autres “places de la parole” impose de penser à d’autres perspectives qui rompent avec l’histoire unique.

Réservation souhaitée à l’adresse courriel librairie@tulitu.eu

En partenariat avec La Bellone où se passera la rencontre