Monthly Archives: October 2025

Jeudi 13 novembre de 18h à 20h – Vernissage de la sculpture interactive de Babou Sanchez

« Allo Monique, Ici Sande ! » de Babou Sanchez est une sculpture interactive qui veut susciter la
curiosité de l’enfant touche à tout qui est en nous pour développer une autre curiosité,
celle du livre Brouillon pour un dictionnaire des amantes de Monique Wittig et Sande Zeig et par extension donner envie de lire les autrices lesbiennes féministes.

Brouillon pour un dictionnaire des amantes développe l’univers des amantes avec humour, poésie, militance, liberté et fantasme.
Voici la présentation par Babou : “Lorsque que je l’ai lu pour la première fois, j’accoudé mon amante à chaque définition pour les lui partager. Avec cette installation , c’est toutes les amantes que j’ai envie d’accouder pour leur lire au creux de l’oreille les mots tantôt sensuel, tantôt piquant de nos amantes autrices.
Pour me glisser dans l’oreille des amantes de passage rien de mieux qu’un téléphone !
Mais le téléphone est un objet tellement commun !
Comment le rendre attrayant, intriguant… la réponse est simple en le rendant bizarre, en le
rendant « queer ».
J’ai donc désossé un téléphone à fil des années 90, je me suis reconnecté au réseau de ses
touches et de son haut-parleur via son circuit imprimé. J’y ai greffé des modules de son
électronique enregistrable au cœur desquelles se trouves les textes désiré.
L’esthétique d’ « Allo Monique, Ici Sande ! » est brut, rien n’est caché, rien n’est maquiller,
c’est du brut pour partager des messages doux… et pas que…
De plus, ce côté brut, donne l’impression d’un travail en cour et c’est le cas, car il s’agit de
partager des fragment d’un « brouillon de dictionnaire ».”

Ce projet a été exposé en 2021 dans le cadre des Pink Screens.

La sculpture restera chez nous du 14 novembre au 1er mars 26.

Bienvenue!

Les 7 et 8 novembre Douzième édition du festival Féministe toi-même!

Deux jours pour se faire du bien, se rencontrer, partager !

Depuis 2014, le festival Féministe toi-même! s’attache à promouvoir les droits des femmes et des minorités dans leurs multiples dimensions et articulations, et à faire connaître un large panel d’associations bruxelloises qui agissent dans ce sens et défendent, d’une manière ou d’une autre, un féminisme engagé et intersectionnel.

Voici le programme complet pour cette édition 2025 : ttps://feministetoimeme.be/programme-2025/

N’oubliez pas de vous inscrire!

Parmi la riche programmation, les événements avec des auteurices sont :

Le vendredi 7 novembre à 19h30 : Soirée d’ouverture – Pa/enser nos résistances

Prendre la place ! Reprendre notre place ! Hors de toute injonction morale, la joie dans la résistance nous parait essentielle. Alors que les discours réactionnaires saturent de plus en plus l’espace tant médiatique que politique, il nous importe de reprendre la parole afin d’inviter à pa/enser le monde autrement. Inversons la perspective ! Passons à l’offensive et choisissons de débattre sur la base de nos valeurs progressistes plutôt qu’en réaction aux discours fascisants. Et qui de mieux que Sihame Haddioui, Pauline Harmange et Myriam Bahaffou pour mettre en avant l’importance de la lutte joyeuse et inventive ? Ces trois autrices multiplient les casquettes pour proposer leurs éclairages scientifiques ou artistiques, de Québec à Lille en passant par Bruxelles. En soirée d’ouverture du festival, avec la complicité de Gia Abrassart, elles partageront clés de réflexion, rires, expériences personnelles, joie, déceptions et pistes d’émancipation. Tout un programme, qui s’annonce déjà comme un résumé combatif et jubilatoire de cette douzième année de Féministe toi-même ! La discussion sera suivie d’une séance de dédicace.

Le samedi 8 novembre à 17h30 : Tulitu présente : Myriam Bahaffou

L’autrice et journaliste Raïssa M’bilo Yowali discutera avec Mryriam Bahaffou. L’occasion de revenir sur son dernier ouvrage, « Éropolitique », mais aussi sur ses engagements intellectuels et militants. Peut-on faire de l’érotisme une force politique écologique ? Loin de l’injonction à l’épanouissement individuel et des fantasmes de l’amour libre, l’éropolitique s’affirme comme une ouverture vertigineuse sur le monde. La discussion sera suivie d’une séance de dédicace.

Séances de dédicaces le samedi 8 novembre :

15h : Bo Rainotte – Auteur, compositeur, interprète, réalisateur, acteur, performer, Bo est un artiste couteau suisse au service du sens. Poète punk et artiviste, il écrit tout haut ce que nous vivons tout bas. Sa poésie est intime, multiple et libre. « Biche Boy » est son premier livre, il en a tiré un seul en scène.

16h : Laurie Agusti

Laurie Agusti pour sa merveilleuse BD Rouge signal publiée chez 2042. Après plusieurs albums jeunesse remarqués, Rouge signal est la première bande dessinée de Laurie Agusti. Traversé par une tension sourde, son récit donne à voir, sans détour, les mécaniques d’une dérive masculiniste. Par ses compositions précises et la lumière singulière de sa gouache, Laurie Agusti construit un livre riche et intense, qui interpelle et impressionne durablement.

17h : Laurence Rosier – Linguiste et autrice, elle est professeure à l’ULB. Elle travaille depuis trente ans sur les insultes faites aux femmes et sur le pouvoir performatif de la langue. Elle est l’autrice, notamment, de « L’insulte … aux femmes » en 2017 et « La Riposte » en 2025.

18h30 : Myriam Bahaffou 

Mardi 4 novembre à 18h à la salle Gansbeek au Grand Hospice – Rencontre avec l’autrice Hélène Laurain

© Alexander Abdelilah

Pour réserver : https://www.eventbrite.be/e/rencontre-avec-lautrice-helene-laurain-tickets-1837421319629?aff=oddtdtcreator

Bienvenue à Hélène Laurain à l’occasion de la parution de son deuxième roman Tambora paru chez Verdier.

Nous avions adoré son premier roman Partout le feu, une plongée au cœur incandescent des activismes contemporains.

Voici Hélène Laurain de retour avec son deuxième roman Tambora présenté ainsi par sa maison d’édition : “Une mère nous parle de ses deux filles, qu’elle voit amples comme des villes en expansion. La première est déjà là quand le récit commence, la seconde naîtra bientôt, après la perte d’un autre enfant lors d’une fausse couche. Ici, la temporalité de la maternité domine : celle de grossesses compliquées, d’hôpitaux et de services des urgences, la temporalité d’un corps qui produit, parfois sans qu’on le veuille, la temporalité de la naissance, celle des soins, ou des désirs trop souvent empêchés.

Mais d’autres réalités existent aussi, se faufilent et tentent de prendre leur place : un manuscrit qui intéresse un éditeur, des confinements, qui ne changent pas grand-chose lorsqu’on doit rester alitée, la catastrophe environnementale qui se déploie, gigantesque, et fait songer à la fin du monde que l’humanité a cru vivre en 1815 quand l’éruption du volcan Tambora plongea une partie de la Terre dans le froid et l’obscurité.

Hélène Laurain écrit avec cela, et écrit tout cela, avec crudité parfois. Son livre conjugue récit, réflexions et poésie, et nous emmène à la rencontre d’un monde incertain.”

Née à Metz en 1988, Hélène Laurain a étudié les sciences politiques ainsi que l’arabe en France et en Allemagne, puis la création littéraire à Paris-VIII. Elle vit dans le Grand Est avec sa famille et y travaille en tant que traductrice de l’allemand. Elle anime actuellement un groupe de lecture au Fonds régional d’art contemporain de Lorraine autour du thème de l’émancipation. Elle s’intéresse notamment à ce qui a trait au vivant, au féminisme, à la maternité, et s’attache à trouver des formes qui disent le contemporain.

La rencontre sera animée par Ariane Herman.

La rencontre se tiendra dans la salle Gansbeek au Grand Hospice 7 rue du grand Hospice à 1000 Bruxelles.

En partenariat avec

Avec le soutien de la