Monthly Archives: April 2025

Mardi 10 juin à 18h à la Bellone – Rencontre avec Rose Lamy

Réservation indispensable : https://www.eventbrite.be/e/rencontre-avec-rose-lamy-tickets-1333831980359?aff=oddtdtcreator

Bienvenue à Rose Lamy à l’occasion de la parution de son nouveau livre Ascendant Beauf paru au Seuil.

ROSE LAMY est la créatrice du compte Instagram « Préparez-vous pour la bagarre ». Ses deux premiers essais, Défaire le discours sexiste dans les médias (Lattès, 2021), et En bons pères de famille (Lattès, 2023), sont des titres incontournables pour décortiquer le monde du patriarcat.

Dans son livre Ascendant beauf, Rose Lamy revient sur son histoire et nous raconte le coût d’une existence déterminée par la classe sociale. La mort prématurée, les emplois aliénants, les déserts sociaux et médicaux… Elle montre tout ce que la figure du beauf et ses avatars permettent d’invisibiliser.

Avec Ascendant beauf, Rose Lamy tisse un récit de la domination culturelle, mais côté dominée. Films, émissions de télévision, livres, souvenirs, elle interroge les formes et les fonctions de ce mépris, porté aussi parfois par le camp politique historique des classes populaires : la gauche. Un essai puissant pour se libérer de cette domination et cesser de (se) trahir.

La rencontre sera animée par Manon Didierjean, libraire chez TULITU.

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Mardi 17 juin à 18h à la Maison Amazone – Rencontre avec Bo Rainotte

Bienvenue à Bo Rainotte pour son premier livre Biche Boy paru aux Editions Maelstrom.

Il s’agit d’une version poétique et condensée du journal intime qu’il a écrit depuis son plus jeune âge. Il y raconte son enfance et aussi son parcours d’artiste et sa transition.

La rencontre sera animée par Ariane Herman, libraire chez TULITU.

En partenariat avec la Maison Amazone

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Mercredi 4 juin à 18h à la Bellone – Rencontre autour du premier numéro de la revue de la collective Bye Bye Binary

Pour réserver : https://www.eventbrite.be/e/rencontre-autour-de-la-revue-de-la-collective-bye-bye-binary-tickets-1333785892509?aff=oddtdtcreator

Bye Bye Binary est une collective franco-belge qui explore de nouvelles formes typo·graphiques adaptées à la langue française en prenant pour point de départ, terrain d’expérimentation et sujet de recherche le langage et l’écriture inclusive et post-binaire, notamment par le dessin de caractères, la création de ligatures, de points médians, d’éléments de liaison ou de symbiose.

Proposer des écrits situés, par les personnes concernées, est essentiel pour la constitution des archives vivantes d’une pratique typo·graphique qui visibilise les personnes minorisées. Ce mouvement ne cesse de s’étendre, malgré les charges de ceux qui détiennent le pouvoir de décider du lisible, et donc du visible. La revue Bye Bye Binary alimente ainsi le débat sur la charge politique du design graphique, du langage, des représentations des corps et des identités.

Au sommaire de ce premier numéro édition par les Editions Surfaces Utiles :
• les membres de BBB se réapproprient collectivement le texte « Imaginaires typographiques inclusifs, queer et non-binaires », publié en 2021. Iels y mettent à jour l’avancée de leurs recherches et font l’état des lieux de la place de l’écriture inclusive en France et en Belgique;
• un texte de Sophie Vela se penche sur l’accessibilité de la typographie post-binaire et pose les enjeux de l’étude lancée par l’autrice concernant sa lisibilité;
• une contribution de Nina Paim (Bikini Books, Futuress) qui est partie à la rencontre d’acteur·ices et militant·es de la typographie inclusive en portugais;
• les Mots Flex, une grille de mots fléchés par Chloé Horta avec le lexique de la collective;
• deux mises en scène graphiques des libertés formelles adoptées par la collective pour entrelacer les glyphes dans une perspective post-binaire. Clara Sambot et Léna Salabert Triby y déploient tout le potentiel des caractères dessinés par la collective.

Dans l’édito, les membres de Bye Bye Binary manifestent leurs intentions pour la revue : un lieu de ressources que l’on conseille, un espace de parole et d’émotions, de prospection, de relation, de réparation, de démonstration de la typographie post-binaire : « Nos vies sont fragiles, comme nos ligatures, comme nos grammaires fugitives, on ne sait pas ce qu’on invente, mais on sait que ça nous dépasse, que c’est pour nous et au-delà. » C’est pourquoi chaque numéro aborde également les questions de genre dans d’autres langues que le français.

La revue aspire à faire s’embrasser différentes lisibilités. Une multitude d’actions typo·graphiques enrichit les textes comme des paillettes, comme des voix qui se font entendre et bouleversent les habitudes de lecture. L’esthétique devient alors politique, elle joue avec les normes et leurs marges tant à l’écrit que dans sa mise en page.

La rencontre sera animée par Manon Didierjean, libraire chez TULITU.

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Mardi 22 avril à 18h – salle Gansbeek au Grand Hospice – Rencontre autour du livre “La domination oubliée” de Tal Piterbraut-Merx

Pour réserver : https://www.eventbrite.be/e/rencontre-autour-du-livre-la-domination-oubliee-de-tal-piterbraut-merx-tickets-1310551166819?aff=oddtdtcreator

Le projet de Tal dans son travail de thèse était d’approcher les relations adulte-enfant au prisme des rapports sociaux de domination. Dans l’article “Conjurer l’oubli”, il explique que les rapports adulte-enfant “appartiennent à la grande famille des rapports de pouvoir (classe sociale, genre, race, etc.) et doivent [être] analysés en tant que tels”. Cette approche en termes de rapports sociaux de domination vise à une repolitisation de la question de la catégorie de l’enfance, voire de “la classe”, des enfants, et de la relation adulte-enfant.

On met dans la nature ce qu’on veut évacuer de l’horizon politique : contrairement aux rapports de pouvoir que sont la classe, le genre et la race, les rapports adulte-enfant semblent encore inscrits dans un ordre naturel. Pourtant, l’institution familiale, censée protéger, est le lieu où les violences faites aux enfants sont les plus fréquentes. Dont acte : loin de remédier à la fragilité naturelle de l’enfant, les institutions sociale et familiale produisent cette vulnérabilité.

En croisant philosophie politique et théories féministes, Tal Piterbraut-Merx dénaturalise et repolitise la domination adulte. La classe des enfants est dominée à la fois par le statut de minorité, par la dépendance économique et par les pratiques d’éducation. C’est l’oubli, par les adultes, de leur expérience de la minorité, qui contribue à perpétuer la domination en imposant le silence. Quelles stratégies de lutte pour combattre cette domination oubliée ? L’auteur en appelle à rester fidèles aux enfants que nous étions en nous remémorant collectivement nos enfances.

Tal Piterbraut-Merx était chercheuse en philosophie politique, écrivain et militant. Suite à son suicide, un collectif d’ami·es a établi cet ouvrage à partir du manuscrit inachevé de sa thèse : Texte revu, adapté et enrichi par Anaïs Bonanno, Élise de la Gorce, Selma (Sam) Ducourant, Félicien Faury, Léo Manac’h, Margaux Nève, Pierre Niedergang, Marion Pollaert, Audrey Smadja Iritz et Léa Védie-Bretêcher.

Un ouvrage publié chez nos ami.e.s de Blast.

Ariane Herman introduira la discussion entre Anaïs Bonanno, Selma (Sam) Ducourant et Marion Pollaert.

La rencontre se tiendra dans la salle Gansbeek du Grand Hospice 7 rue du Grand Hospice à 1000 Bruxelles

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