Monthly Archives: September 2023

Jeudi 19 octobre à 19h – Rencontre avec Théophylle Dcx

Réservation indispensable car la rencontre se tiendra dans la librairie : https://www.eventbrite.be/e/billets-rencontre-avec-theophylle-dcx-727523952727?aff=oddtdtcreator

Bienvenue à Théophylle Dcx, jeune auteur et artiste queer.

Théophylle Dcx a grandi dans la banlieue rurale de Saint- Étienne et vit aujourd’hui à Marseille. Sa recherche artistique se développe autour d’une pratique d’écriture, de performance et de vidéo. La musique prend une place importante dans son travail, elle raconte des moments partagés qui lui ont permis de se lier aux autres et de se construire à leur contact. Ses textes et ses performances sont un entrelacement de ressentis et d’analyses sociales. Il évoque les intersections entre ses identités et souligne leurs réalités politiques.

Théophylle Dcx viendra nous présenter sa première publication ROSE2RAGE publiée aux Editions du Burn-Août.
Ce texte à la première personne retrace différents moments de son histoire, il explore ses différentes identités de jeune queer, seropo, tds, teufeur, artiste, qu’il articule ensemble et revendique comme des
outils politiques.

La rencontre sera animée par Manon Didierjean, libraire chez TULITU.

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Mardi 17 octobre à 18h à la Bellone – Blanchité et antiracisme – Rencontre avec Cida Bento

Réservation indispensable : https://www.eventbrite.fr/e/billets-blanchite-et-antiracisme-cida-bento-a-bruxelles-723307481147

Cida Bento est l’une des premières chercheuses au Brésil à avoir commencé à étudier la blanchité, au tout début des années 2000, elle fait donc figure de référence.

Elle vient en France et en Belgique pour une semaine à l’occasion du lancement de son livre, Le Pacte de la blanchité publié aux éditions Anacaona.

Réfléchir à la blanchité, c’est cesser de considérer le groupe Blanc comme le groupe universel, de référence, la norme. Réfléchir à la blanchité, c’est aussi réfléchir aux privilèges (symboliques et matériels) attachés à cette identité. Enfin, il est indispensable d’y réfléchir lorsque l’on parle d’antiracisme.

Et puis, nous parlerons aussi des actions affirmatives / quotas, que Cida défend, et qu’elle a contribué à mettre en place au Brésil. Elle nous racontera les défis et obstacles qu’elle a dû affronter.

La rencontre sera traduite simultanément en français par l’éditrice Paula Anacaona et animée par Gia Abrassart, journaliste indépendante et militante de la culture décoloniale.

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Mercredi 11 octobre à 18h à la Bellone – Rencontre avec Camille Pier

Réservation indispensable : https://www.eventbrite.be/e/billets-rencontre-avec-camille-pier-719784834817?aff=oddtdtcreator

Après La Nature contre-nature (tout contre) (l’Arbre de Diane), qui raconte la diversité
sexuelle chez les animaux, et Scandale! (l’Arbre de Diane), qui raconte son rêve de
devenir réel, Camille Pier sort un troisième livre illustré par se soins : feu
l’amour !
(maelstrÖm reEvolution)


Quel meilleur espace que la cour intérieure de la Bellone pour présenter
cet objet magique ? Et quelle meilleure complice que La Veuve du Cabaret Mademoiselle pour
assurer le rôle d’hôtesse lors de cette rencontre littéraire hybride ?
On vous laisse la surprise et vous invite le 11 octobre à 18h à la Bellone (46 rue de Flandre à 1000 Bruxelles)!

Feu l’amour ! est un cri de départ. Ne pas fuir mais enfouir. Une mise
en terre radicale des liens aliénants. C’est un rituel en bouquet de
poèmes. Une mise en terre pour mieux repousser. Puis apprendre à ne plus
repousser le risque d’aimer. Il paraît qu’on ne peut pas guérir sans
accepter d’être vulnérable. Les nouvelles branches percent à travers
l’écorce qui protège du dehors. Il apparaît que ce sont des saisons : il
faut du temps et aussi de l’aide, il faut qu’on veuille et il faut qu’on
laisse.

J’ai fini par me fatiguer
des feux de papier
et par le payer
Poète frileux
Mes factures explosent
Je me suis chauffé
aux feuilles mortes
aux bois de mes portes
aux accoudoirs des fauteuils
aux tableaux des fenêtres
aux pieds des lettres
des tables et des chaises
fracturées

Ne me baise pas
Non
Braise-moi
Fais-moi charbon
Fais-moi renaître
en ma maison

(extrait du poème “De la tarte”, dans le recueil “feu l’amour !”,
éditions maelstrÖm reEvolution)

Une Co organisation TULITU, maelstrÖm reEvolution et la Bellone

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Jeudi 12 octobre à 19h – Rencontre avec Capucine Delattre

Réservation indispensable : https://www.eventbrite.be/e/billets-rencontre-avec-lautrice-capucine-delattre-715240833587?aff=oddtdtcreator

Née en 2000, Capucine Delattre est éditrice. Elle s’intéresse tout particulièrement aux questions de la domination masculine, du mythe de l’émancipation par la sexualité et de la condition de victime. Un monde plus sale que moi (la Ville Brûle) est son deuxième roman, après Les Déviantes (Belfond, 2020).

Le mot de l’éditrice :

“Un monde plus sale que moi est le roman des jeunes filles de #MeToo, celles qui avaient 17 ans en 2017, qui ont lu les histoires des porcs en se disant que cela ne les concernait pas, celles que la quatrième vague féministe est censée avoir sauvées, celles dont on se dit qu’elles sont nées suffisamment tard, dans un monde suffisamment progressiste pour que rien ne puisse leur arriver, celles qui ne sont en réalité pas plus protégées que leurs aînées de la violence des hommes. 

C’est l’histoire de toutes les filles dont on ne parle pas, parce que ce qui leur arrive n’est pas perçu comme assez grave pour mériter des hashtags, parce que #MeToo a déjà eu lieu. L’histoire du moment où elles ont compris que les porcs n’avaient jamais disparu, et qu’elles étaient devenues leurs proies.

C’est l’histoire d’Elsa, qui se croit née pour l’amour, n’attend que ça, ne veut que ça, au point de tomber dans les bras du premier venu, et d’avaler couleuvre sur couleuvre, parce que c’est ça l’amour, ça malmène un peu aussi, et si ça ne se passe pas toujours comme elle l’avait rêvé, c’est sûrement parce qu’elle en attendait trop. De toute façon, c’est bien connu, les filles, ça a mal tout le temps. 

C’est le roman d’une époque – la nôtre – qui pose des mots brûlants sur la réalité, avec un pragmatisme à glacer le sang et un cynisme tranchant.”

La rencontre sera animée par Ariane Herman de la librairie TULITU.

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Vendredi 6 octobre de 18h à 19h30 – Dédicaces avec Sabrina Calvo et Jul Maroh

Réservation indispensable : https://www.eventbrite.be/e/billets-dedicaces-avec-sabrina-calvo-et-jul-maroh-714668912957?aff=oddtdtcreator

On connaît Jul Maroh pour ses romans graphiques parus chez Glénat le bleu est une couleur chaude et Corps sonores qui sont pour nous des classiques de la culture queer.

Sabrina Calvo est une dessinatrice et aussi une auteurice de SF dont nos deux préférés Toxoplasma et Melmoth Furieux parus à la Volte.

 Nous sommes heureuses de les accueillir pour dédicacer leur nouvel album Hacker la peau paru aux éditions du Lombard.

Il s’agit d’un album qui parle de polyamour, de transidentité, et pose une réflexion sur la monté de l’extrême droite et la difficulté de trouver sa place dans la société lorsque l’on est jugé « hors norme ». 

Ambiance queer assurée!

Mercredi 4 octobre à 19h – Rencontre avec Antoine Wauters

© Lorraine Wauters

Réservation indispensable : https://www.eventbrite.be/e/billets-rencontre-avec-antoine-wauters-713773986207?aff=oddtdtcreator

Antoine Wauters était venu chez nous parler de ses deux romans parus chez Verdier Pense aux pierres sous tes pas et Moi, Marthe et les autres et cette rencontre avait été un moment magique.

Entretemps, il nous a offert deux autres livres magnifiques : Mahmoud ou la montée des eaux (Verdier) qui a reçu de nombreux prix dont le prix du Livre Inter et le prix Wepler et Le musée des contradictions (Editions du sous-sol) qui a reçu le prix Goncourt de la nouvelle.

Son nouveau roman Le plus court chemin nous plonge dans ses souvenirs d’enfance à la campagne et c’est doux, beau et émouvant.

La rencontre sera animée par Ariane Herman de la librairie TULITU.

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