Bienvenue à Wendy Delorme pour son roman Le chant de la rivière paru aux éditions Cambourakis. Mais quel roman , quelle langue !!! Un récit alternant la voix d’une rivière de montagne et celle d’une femme aujourd’hui en séjour dans un chalet près de cette rivière. Deux histoires d’amour de femmes dans deux temporalités ! C’est beau, c’est poétique, c’est émouvant, bref immense coup de cœur !!! La rencontre sera animée par Ariane Herman.
Bienvenue à Elise Thiébaut et Elléa Bird pour une double actualité : la BD Vierges La folle histoire de la virginité (Le Lombard) et Ceci est mon temps, un essai édité par le Diable Vauvert.
Le Lombard à propos de la BD Vierges La folle histoire de la virginité :
“En partant de sa propre expérience, Élise Thiébaut explore avec Elléa Bird (dessinatrice) le tabou de la virginité. Pourquoi est-il si important dans l’Histoire et dans la plupart des cultures ? Que nous dit-il de la condition des femmes, de la sexualité, des religions et de la science ?
Une épopée passionnante et drôle, où se croisent les vestales romaines, la Vierge Marie, la grande Artémis mais aussi Jeanne d’Arc et Britney Spears ! Et qui dévoile les dessous d’un mythe toujours puissant, plus riche de sens qu’on l’imagine.”
Le Diable Vauvert à propos de l’essai Ceci est mon temps :
“Sept ans après Ceci est mon sang, qui pulvérisait le tabou des règles, Élise Thiébaut s’attaque à la ménopause, et le moins qu’on puisse dire, c’est que les surprises sont encore une fois au rendez-vous. Au fil de l’Histoire, des cultures et des coutumes, cet essai très documenté qui se lit avec délectation dévoile les dessous méconnus de la ménopause, mais aussi de l’andropause. Du « deuxième printemps » que serait, dans la tradition chinoise, la ménopause, aux plus récentes péripéties sur les hormones, les greffes testiculaires ou la vie des orques, on découvre les pouvoirs de la femelle et les racines du mâle.”
Élise Thiébaut est journaliste et autrice. Elle a notamment publié Ceci est mon sang, petite histoire des règles, de celles qui les ont et de ceux qui les font en 2017 (la Découverte), suivi de Les Règles, quelle aventure (La Ville brûle) à destination des ados, avec Mirion Malle. Elle a ensuite publié en 2019 Mes Ancêtres les Gauloises, une autobiographie de la France (la Découverte), puis L’Amazone verte, une biographie sur Françoise d’Eaubonne et Au bonheur des vulves avec la sage-femme Camille Tallet (Leduc) en 2021.
Elléa Bird est titulaire d’une licence en littérature anglaise. Lyonnaise d’adoption, elle intègre ensuite l’École de dessin Émile Cohl. De ses flacons d’encre et de sa tablette graphique naissent très vite ses premières bandes dessinées. En 2017 paraît Molière dans la collection Les classiques en BD (Casterman), Le fantôme de Canterville en 2018 (Jungle), Hippie Trail (Steinkis) en 2020 et Se jeter à l’eau en 2022 (Jungle) ainsi que des illustrations pour des romans jeunesse chez Bayard, Hachette et Hatier.
La rencontre sera animée par la journaliste Manon Legrand et sera suivie d’une séance de dédicaces.
Bienvenue à l’illustratrice Joanna Lorho pour une séance de dédicaces de l’album jeunesse Le hibou abasourdi scénarisé par Marzenna Sowa, édité par les Editions de la Pastèque.
Sur la branche d’un grand arbre, au milieu de la nuit, un hibou n’en finit plus de contempler le silence. Alors que tous les animaux de la forêt immense semblent endormis, il se pose, continuellement, la même question : pourquoi suis-je le seul à rester éveillé ? Incapable de fermer l’œil, il décide un beau matin de se lancer dans une quête de réponses. Chemin faisant, il crée toute une commotion parmi les animaux qu’il rencontre, avant de comprendre que, finalement, rien ne l’oblige à faire comme les autres…
Joanna Lorho dessine aujourd’hui pour la bande dessinée et l’illustration après avoir fabriqué 2,3 films d’animation maison. Elle cultive des petits projets musicaux à la voix et au piano, et enseigne à l’ERG depuis une dizaine d’années. Originaire de Bretagne, elle vit et travaille depuis 20 ans à Bruxelles. Le Hibou abasourdi est son premier livre jeunesse édité aux éditions de la Pastèque.
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Pour son apéro de fin de saison, Midis poésie laisse carte blanche à la librairie TULITU et aux éditions L’Oie du Cravan pour une soirée consacrée à la poésie québécoise contemporaine. Dans ce cadre, nous accueillons les autrices Névé Dumas et Juliette Langevin pour parler de leurs livres respectifs Poème dégénéré et Fille méchante – toutes deux éditées aux éditions de L’Oie du Cravan.
La rencontre sera animée par Ariane Herman de la librairie TULITU et par Hermine Ortega, éditrice chez L’Oie du Cravan.
névé dumas
névé dumas est une poète, herboriste et travailleuse communautaire franco keb blanche. Elle vit sur les terres non cédées du peuple Algonquin Anishinaabeg et son travail s’intéresse aux expériences trans en relation avec le plusqu’humain, l’écosexualité et la survie dans un monde en changement radical. Ses écrits sont parus dans des revues, une anthologie, et elle a publié trois livres de poèmes : au monde – inventaire, animalumière et pourritures terrestres.
Née en 1996 à Montréal, Juliette Langevin aime crier, prendre des notes et regarder les gens vivre de petites catastrophes; école secondaire dans le quartier St-Michel, a volé du vin dans au moins un château en France, lu quelques textes dans les bars obscurs. Elle se dit professionnelle des collections : caresses de chats doux, bris de vitre dans la ruelle, talons hauts dans la pisse, tutus, poèmes écrits sur le coin d’une table ou de certains lits. Trieuse de boutons à 13 ans, archiviste post-mortem de Nelly Arcan à 15, dompteuse de chiens-loups à Rawdon, femme de ménage dans le Mile-End. Vous pourriez la croiser en train de distribuer des glitters dans un show de bruit, faire sécher des fleurs à la sortie des poubelles, ou recouverte de silence, un livre entre les mains, au milieu de la fête. Sous le pseudo de Nina Shulman elle a publié plusieurs zines. Fille méchante est son premier livre.
Bienvenue à Bettina Zourli à l’occasion de la parution de son livre Le temps du choix Etre ou ne pas être mère paru chez Payot.
Diplômée en études de genre et militante féministe, Bettina Zourli s’est notamment fait connaître sur Instagram à travers son compte @jeneveuxpasdenfant et via son podcast Amour(S).
Selon l’autrice, la société doit offrir aux femmes les conditions nécessaires pour qu’elles puissent décider de devenir mères ou pas.
Présentation de Payot :
“Dans l’histoire, les femmes ont passé bien plus de temps à tenter de ne pas tomber enceintes que le contraire, et ce pour une très bonne raison : la maternité les fragilise. Seul l’avènement de la contraception dans les années 1960 a sonné l’heure du choix : le réel désir d’être mère peut advenir dès lors que la possibilité de ne pas l’être existe. Pourtant, cette liberté semble encore sous contraintes : injonction sociale à enfanter, stigmatisation des femmes ne souhaitant pas avoir d’enfant, inégalités économiques et sociales pesant sur les mères, violences au sein de la famille nucléaire… D’un côté, on nous rebat les oreilles avec le désir d’enfant, comme si l’unique destin des femmes était la maternité ; de l’autre, les entraves à la liberté de procréer persistent et les violences faites aux mères gagnent du terrain. Or, une société qui met la pression aux femmes pour qu’elles deviennent mères puis les violente de la sorte n’est-elle pas profondément malade ? La responsabilité immense que représente la prise en charge de la vie d’un enfant doit être pensée à la mesure de son importance : les nombreuses pressions pesant sur les femmes justifient que leur soit offert, individuellement, le temps du choix, ainsi que, collectivement, une réflexion urgente autour de notre modèle de société.”