Réservation souhaitée : https://www.eventbrite.be/e/rencontre-avec-lautrice-yara-el-ghadban-tickets-988710849767?aff=oddtdtcreator
Bienvenue à l’autrice, Yara El-Ghadban, à l’occasion de la parution chez Mémoire d’encrier de son quatrième roman, La danse des flamants roses.
Les mots de Yara : “J’ai écrit le roman La danse des flamants roses pour mes deux filles, Kynda et Zadah. Je voulaisleur offrir l’histoire avec sa beauté et ses blessures, mais aussi l’avenir. Un avenir où la Palestine
est synonyme de vie, de toutes les possibles vies, humaine, végétale, animale. Je refuse de leur
léguer une planète mourante, gangrenée par la guerre et la haine. Comment créer un monde à la
hauteur de nos rêves si on ne l’imagine pas d’abord ?
La danse des flamants roses se déroule en Palestine, dans la Vallée de la mer Morte. Je voulais
partir du lieu le plus improbable – la Vallée de la mer Morte – pour imaginer une nouvelle
société, une nouvelle vie, un lieu débordant de vie.
La danse des flamants roses fait dialoguer humains et vivants. J’ai écrit en pensant à l’écrivaine
Vinciane Despret, avec qui je partage la conviction qu’il n’y aura aucun avenir pour l’humanité
sans les vivants. Il faut abandonner la volonté de tout posséder, de tout maîtriser. S’intégrer
réellement au cercle des vivants afin de retrouver la langue commune de tous les vivants.
La danse des flamants roses est une utopie imparfaite. Je me suis inspirée de l’écrivaine Ursula
K. Le Guin en imaginant une utopie imparfaite, ambivalente, une utopie où l’on accepte nos
failles, où l’on vit avec le passé, le présent et l’avenir. Pas de tabula rasa, ni de lieu idéal dans La
danse des flamants roses, mais plutôt un lieu vivant, où l’on accueille nos fantômes.
J’ai imaginé la fin pour mieux écrire le début. Ce roman est un début. J’ai écrit La danse des
flamants roses avant la pandémie, avant le génocide à Gaza.
Pour moi, le temps de la littérature est un temps libre et absolu. Et les rêves, à mes yeux, se
doivent d’être aussi libres et absolus.
Aucune actualité, aucune guerre, aucune géographie ne pourra me dicter le monde dont je rêve,
pour moi, pour mes enfants, pour nous.”
Yara El-Ghadban est romancière et anthropologue. Elle est l’autrice de trois romans parus chez Mémoire d’encrier : L’ombre de l’olivier, le parfum de Nour et Je suis Ariel Sharon. Elle a aussi coécrit avec Rodney Saint-Eloy l’essai Les racistes n’ont jamais vu la mer.
La rencontre sera animée par Ariane Herman.
Adresse de la rencontre : Grand Hospice, salle Gansbeek Rue du Grand Hospice 7 à 1000 Bruxelles
En partenariat avec
Avec le soutien de la