Mercredi 22 mai à 19h Rencontre avec l’autrice Djamila Ribeiro

Bienvenue à Djamila Ribeiro, philosophe brésilienne et activiste, grande théoricienne du féminisme noir et de la pensée décoloniale. Elle a préfacé Angela Davis par exemple dans son édition brésilienne, a également été Secrétaire chargée des droits humains à la mairie de São Paulo, a été invitée à l’université d’Oxford, de Columbia, et elle a des centaines de milliers de suiveurs sur les réseaux sociaux.
Elle associe très intelligemment activisme politique, lutte anti-racisme, anti-sexiste, avec aussi une approche de classe. Elle est devenue une figure essentielle du débat public sur le sujet de la norme hétérosexuelle/masculine et blanche, sur les mouvements identitaires et aussi l’activisme sur les réseaux sociaux.

La rencontre sera animée par Caroline Godart.

Ce printemps, Anacaona Editions publie deux essais de Djamila Ribeiro :

Le féminisme noir – Chroniques du Brésil réunit des articles où Djamila Ribeiro propose des discussions sur les origines du féminisme noir, le racisme et la mobilisation sur les réseaux sociaux, par exemple. Elle évoque également des situations du quotidien – intolérance, mythe du métissage, place de la femme dans les médias, attaques envers des célébrités comme Serena Williams, pour aborder des concepts comme l’autonomisation des femmes et l’intersectionnalité.
En plus de ces articles, le livre comporte également un court essai autobiographique où l’auteure, à travers son enfance, pose la question de la mise sous silence de la culture noire.
C’est un livre d’accès facile, accessible à tous les non-initiés.

La place de la parole noire est un essai philosophique, qui questionne qui a droit à la parole dans une société où la masculinité, la blanchité et l’hétérosexualité sont la norme.
Le concept mis en avant par Djamila, “la place de la parole”, déstabilise les normes en vigueur et souligne l’importance de rompre cette voix unique, dans l’objectif de favoriser une multiplicité de voix.
Cet essai affirme l’urgence de briser les silences institués en expliquant simplement ce concept, tout en vulgarisant la production intellectuelle d’autres femmes noires (elle évoque Judith Butler, Simone de Beauvoir, Gayatri Spivak, etc.). Penser à d’autres “places de la parole” impose de penser à d’autres perspectives qui rompent avec l’histoire unique.

Réservation souhaitée à l’adresse courriel librairie@tulitu.eu

En partenariat avec La Bellone où se passera la rencontre

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