Née en 1998 à Orléans, Nina Six vit depuis huit ans en Belgique. Sa pratique narrative est intimiste, personnelle et fondée sur des souvenirs d’enfance.
Après sa BD Les pissenlits autour du thème de l’enfance, Nina Six nous propose La Mousse, aux éditions de la Sarbacane.
La Mousse traite de la puberté et de l’amitié entre ados. Emotions garanties!
« À travers cet alphabet, j’ai voulu représenter des beautés douces et flamboyantes, qui s’opposent aux canons virils traditionnels. Au-delà des beaux costumes et des modèles attrayants, il s’agit d’entraîner son regard à l’érotisation des hommes au même titre que celle des corps féminins. » (L. F.)
L’abécédaire queer de Lison Ferné se veut une exploration du corps masculin, inspirée de la haute couture et de la mode fétichiste. En reprenant les codes classiques de l’abécédaire, l’autrice questionne l’identité de genre.
Cet objet fabriqué tout en carton, sous ses airs de livre pour enfant, s’adresse néanmoins à un public averti. Un objet régressif qui plonge le lecteur et la lectrice dans un univers coloré et subversif.
Lison Ferné (née en 1993) est une jeune diplômée de l’ERG (Bruxelles) où elle a suivi un master en bande dessinée après un cursus en illustration à l’école Estienne (Paris). Elle fait partie du collectif Bien Monsieur depuis 2015et contribue à la revue du même nom créée par Elsa Abderhamani et Juliette Mancini. Bien Monsieur a reçu le prix de la meilleure BD alternative du 45ème Festival d’Angoulême (2018). La jeune illustratrice a collaboré au sein de cette revue notamment avec Jochen Gerner ou Thomas Mathieu.
Elle est l’autrice de l’album La déesse requin (CFC-Éditions, 2020), récompensé par le prix Artémisia 2021 écologie.
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Pour la Saint-Nicolas, quoi plus normal de l’inviter chez TULITU grâce à une séance de dédicaces de Thierry Van Hasselt pour sa magnifique BD “La véritable histoire de Saint-Nicolas” parue au Fremok.
“Saint-Nicolas arrive chaque année le 6 décembre : un vieil homme blanc, un ecclésiastique à barbe blanche dans un bel habit rouge, avec sa mitre et sa crosse… Depuis des générations, il passe par la cheminée et dépose des cadeaux dans les chaussures des enfants sages.
Les enfants belges croient encore en cette histoire ancienne, puisqu’ils peuvent s’asseoir sur les genoux d’un vieil homme postiché au centre commercial du coin… Dans certaines régions de France, en Allemagne et en Hollande, il est attendu aussi. On peut lui envoyer sa liste, se faire prendre en photo avec lui…
La légende originelle du saint patron des enfants est moins lisse : il sauve les enfants de la prédation des hommes, cupides et cannibales…
Dans un monde qui prépare les jeux olympiques mais fuit les feux de forêts, où la police tue des enfants et où un ministre de l’intérieur interdit tout rassemblement pour la justice et l’écologie, l’anachronique bonhomme a-t-il encore quelque chose à offrir aux gosses ?
Oui ! Saint-Nicolas traîne ses bottes sur les routes embouteillées, dans les forêts polluées et les zones sinistrées. Il regarde devant lui. Il arpente l’anthropocène déglinguée, il trottine de la ville à la campagne, d’utopies concrètes en camps de fortune. Partout où il passe les enfants trinquent… qui se soucie d’eux ?
Le vieillard reste calme. Mais ça chauffe sous sa mitre ! Saint-Nick bouillonne et mute… sa colère le métamorphose et nous embarque dans une fable furieuse et vengeresse, rédemptrice, jouissive.
Le saint explosera pour de bon. Des aquarelles acides brûleront comme un grand feu de joie, emportant les palais où fomentent les puissants de ce monde. Que fomentent-ils, ces prédateurs ? Bien des horreurs ! Saint Nick va devoir user de ses nombreux pouvoirs…”
Une pépite à découvrir absolument!
Thierry Van Hasselt a rencontré Saint-Nicolas alors qu’il était à FranDisco avec le Major S.
Se renseignant sur la légende pour mieux comprendre le personnage, il a décidé de lui consacrer un récit entier.
Bienvenue à Lauren Bastide à l’occasion de la parution de son premier roman 2060 paru Au Diable Vauvert.
Lauren Bastide, c’est la créatrice du podcast féministe La Poudre et on l’adore! Nous l’avions déjà reçue pour ses deux essais Présentes et Futur.es parus chez Allary.
Lauren s’est mise au roman pour notre plus grand bonheur.
Voici la présentation de l’éditrice :
“22 juin 2060. Après des siècles à vivre comme si demain n’existait pas, l’humanité se prépare à une Fin du Monde, rebaptisée FDM comme pour conjurer l’inéluctable.
Durant son ultime journée, heure après heure, l’héroïne va revivre les combats féministes et écologistes qui ont rythmé sa vie.
Dans une ambiance à la fois mélancolique et poignante, qui évoque Charlotte Perkins Gilman ou Virginia Woolf, cette fiction trouve un équilibre subtil entre anticipation, littérature et politique.”
Un Open Call sur le thème du magazine (Freaks) – reprenant une quinzaine d’artistes
Une partie intitulée “Cis-sters”, destinée à mettre en avant le travail artistique de nos soeurs hétérocisgenres alliées
Enfin, deux cartes blanches internationales afin de créer des contacts extérieurs (Geneviève Kuzak, réalisateur de porno trans aux USA & Ana Filipa, une artiste calligraphe au Luxembourg)
Nous sommes heureuses d’accueillir l’équipe de Full Love qui a invité des artistes ayant participé à ce premier numéro. Sont annoncé.e.s pour l’instant Baxter, la Veuve et blanket la goulue
La rencontre sera animée par Manon Didierjean, librairie chez TULITU.
“Comment vivre le deuil en étant une ex-amoureuse et une veuve en même temps ? Comment affronter l’après et le cortège des dérives administratives causées par un testament rédigé in extremis par celui qui partageait votre vie mais qui, lorsqu’il meurt, vous prive de tous vos droits ? Comment réconcilier l’amour et la rupture ? Comment vivre la mort d’une personne qui vous lègue sa colère, et préserver pour soi la paix et les souvenirs heureux ?”
Quand Christophe, son compagnon, meurt d’un cancer, Laurence Rosier se met à écrire un journal pour apaiser sa peine et ne rien oublier. Jusqu’à l’anniversaire de son décès, elle écrira sur leur histoire d’amour, sur les joies, sur les passages à vide et sur la maladie qui s’est emparée de lui à une vitesse déconcertante.
Laurence Rosier est autrice, linguiste et enseignante à l’ULB. Lors de cette soirée, elle partagera au son d’une playlist évocatrice un abécédaire personnel et poétique mêlant des extraits de son livre Cohabitante l’égale paru aux éditions 180°et des textes de deuil qui lui sont chers. A comme annonce. B comme il n y a plus de bruits dans la maison. C comme…